Nous quittons la Martinique, pays du rhum et des arcs en ciel, le 1 ier février, non sans avoir fêté un petit anniv (le mien) en compagnie de Socoa, arrivé pile quand il le fallait et débarqué
avec ...une bouteille de champ, à peine Etienne revenu de l'hosto ! On ne se laisse pas abattre !
La veille nous croisons sur un ponton un couple franco belge de bateau stoppeur désirant se rendre à La
Dominique. Pas de problème, ils ont l'air bien sympa, nous les embarquons! Seul hic, ils n'ont pas pu faire les formalités de départ auprès de la douane à temps, nous verrons donc en Dominique.
La nav est tout simplement fabuleuse. Un peu plus de vent que prévu, 20 noeuds, 25 dans les grains, vent de travers, cheveux emmêlés, tête dans le soleil (ça brûle). Nous naviguons grand voile haute
et envoyons le génois que nous enroulons à plusieurs reprises sous les grains, nous avons des bras en plus. Nous filons à 9 noeuds, 9,5 noeuds. A peine passé la pointe de La Dominique, des dauphins apparaissent en nombre vraiment
incroyable. Par dizaines ils frôlent Beizh-île, surgissent, plongent dans les grandes profondeurs en s'éclipsant à la vitesse de l'éclair.